De la difficulté de communiquer" Au secrétariat d'Etat à la Santé,
on ne sait plus quoi faire ni quoi dire depuis la publication, jeudi, dans le Parisien, d'une note signée par le directeur général de la santé, affirmant qu'il existe un lien entre la vaccination contre l'hépatite B et la survenue de poussées de sclérose en plaques. Cette reconnaissance explicite et officielle d'un lien de causalité serait, en effet, une première. Assurément, la phrase du courrier du Pr Lucien Abenhaim peut paraître sans appel: «Au vu des dernières données de pharmacovigilance et épidémiologiques et de votre dossier ["] il existe un lien de causalité entre la vaccination hépatite B et votre état de santé.»
«Attendez, on mélange tout», réplique pourtant avec insistance l'entourage de Dominique Gillot, secrétaire d'Etat à la Santé. «Il n'y a aucune donnée nouvelle depuis mars dernier entre la vaccination et la sclérose en plaques. On reste toujours dans le cadre d'un risque hypothétique, que l'on ne peut pas exclure dans l'état actuel des connaissances.» Et ce conseiller d'expliquer: «Simplement, là, il s'agit de procédures d'indemnisation concernant des personnes qui ont dû être vaccinées en raison de leur profession de santé. Dans ce type de procédure, il y a un vocabulaire qui impose l'affirmation de ce lien.»
Huit nouveaux indemnisés. Ce conseiller en veut pour preuve que ce ne serait pas, loin s'en faut, la première fois. «Dans le cadre de la procédure d'indemnisation mise en place en 1978, e