Menu
Libération

Les plages bretonnes globalement propres.

Article réservé aux abonnés
Les Ddass dressent un tableau rassurant des sites souillés.
publié le 24 juin 2000 à 1h48

Nantes correspondance

Le panorama s'éclaircit sur les plages souillées par l'Erika, mais le grand nettoyage de printemps n'a pu garantir la continuité d'un littoral indemne. Laver les plages de toute marée noire se révèle impossible avant l'arrivée des juillettistes. Même si Michelle Demessine, secrétaire d'Etat au Tourisme en visite sur le littoral, veut y croire: "Beaucoup de vacanciers sont indécis. Il faut leur faire savoir qu'il n'y a pas de problème. Le nettoyage a payé."

Pour le savoir, la Direction générale de la santé a entamé un classement des plages qui sera achevé le 30 juin. Au départ, elle voulait un classement en deux catégories: plages propres ou carrément recalées pour "état sanitaire non satisfaisant". Elle a finalement ajouté une qualification pour les repêchables, ouvrables à court terme "en fonction des travaux de nettoyage qui seront effectués dans les jours à venir". Ces tableaux d'honneur provisoires, décernés département par département, ne sont que des avis délivrés par les Ddass (directions départementales des affaires sanitaires et sociales) aux maires des communes balnéaires, qui sont les seuls à prendre la responsabilité pénale de l'ouverture de leurs plages, avec toutes les garanties sanitaires. Les procéduriers peuvent venir bronzer avec leur avocat.

Les résultats mesurent l'état des eaux de baignade, y compris les hydrocarbures aromatiques polycycliques (les fameux HAP, jaugeant la toxicité), mais aussi la qualité du sable, voire des rochers, ga