Montpellier correspondance
Les parents d'élèves du Gard et de l'Hérault ont massivement soutenu les enseignants en grève pendant sept semaines, entre février et mars, pour la création de postes dans les écoles. Ils sont nombreux aussi à avoir voulu transférer leurs enfants du public vers les établissements scolaires du privé pour la prochaine rentrée. Ni la direction diocésaine de l'enseignement catholique du Gard et de l'Hérault, qui scolarisent en moyenne 13 % des élèves, ni le rectorat de l'académie de Montpellier ne veulent s'avancer sur des chiffres précis. Mais l'un et l'autre confirment que les demandes d'inscription dans les écoles de l'enseignement catholique sous contrat, et encore plus dans les collèges, ont largement dépassé les prévisions établies en janvier de cette année pour la rentrée de septembre.
"Parents inquiets". A la direction diocésaine du Gard, où l'on recense 20 000 élèves dont 11 000 dans le secondaire, on sait seulement que plusieurs des huit collèges que compte l'agglomération nîmoise ont croulé sous les demandes d'inscription à la mi-mars. Du coup, à la rentrée, bon nombre de ces collèges compteront jusqu'à 32 élèves par classe et n'auront pas pour autant satisfait la demande de quelques centaines de parents. C'est aussi le cas des établissements du premier degré. "Certains parents, inquiets pour la scolarité de leurs enfants, ont même demandé une inscription immédiateÊen cours d'année", précise Gérard Billon, chargé des écoles à la direction dioc