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Libération
Reportage

Brest revigoré par l'océan.

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L'armada et l'exploitation du potentiel maritime ont redynamisé la ville.
publié le 13 juillet 2000 à 3h04

Brest envoyé spécial

Comment passer du bateau de guerre au bateau tout court? Comment faire d'un port militaire une ville dédiée pacifiquement à la mer? C'est cette transformation que Brest tente petit à petit. En multipliant les lieux de recherche ou d'animation sur le thème de l'océan. Et en s'appuyant, lors de chaque rassemblement de vieux gréements, sur le patrimoine maritime.

Tout est parti de Pors Beac'h, une crique minuscule, lovée au fond de la rade. C'est là qu'en 1980 la première fête maritime a vu le jour. Comme maître d'ouvrage, on trouve déjà un certain Jakez Kerhoas. Mais celui-ci rejoint l'équipe de la revue d'histoire et d'ethnologie maritime le Chasse-Marée, à Douarnenez, où se déroule en 1986 le premier rassemblement international du patrimoine maritime. Face au succès de l'événement, il faut trouver un cadre plus adéquat. Brest, avec sa rade immense, ses multiples bassins, les équipements du port de commerce, devient, à partir de 1992, le port d'attache idéal de la méga fête des bateaux, de la mer et des marins.

"Cela n'a rien à voir avec la grande parade de Rouen, qui se contente d'exposer les plus grands voiliers à quai", tient à préciser Anne Burlat, collaboratrice de Jakez Kerhoas, toujours concepteur et maître d'oeuvre de Brest 2000. "Ici nous avons la volonté de présenter les bateaux de la façon la plus exhaustive possible. Et ils bougent! Avec, à quai, la présentation du patrimoine maritime sous ses aspects les plus divers. Mais, sans le concours de la