Le maire de Toulouse, Dominique Baudis, a signé la semaine dernière une série d'arrêtés de fermeture à l'encontre d'une centaine de bâtiments publics ou privés, et notamment universitaires, en raison de leur non-conformité aux règles de sécurité. Ces arrêtés concernent de nombreux établissements scolaires, dont la quasi-totalité des bâtiments de l'université du Mirail et beaucoup de locaux commerciaux. «Depuis plusieurs mois, beaucoup de ces établissements sont déclarés non conformes par des commissions communales ou départementales de sécurité», a expliqué Dominique Baudis. Il a toutefois précisé qu'il lèverait les arrêts de fermeture s'il recevait des engagements précis, chiffrés et datés, pour une mise en conformité rapide.
Concernant le problème de sécurité des bâtiments universitaires, le maire de Toulouse n'a pas caché son amertume: «L'Etat et les collectivités locales s'apprêtent à investir 1,5 milliard de francs pour agrandir et moderniser les universités de l'agglomération toulousaine, mais les 300 ou 400 millions nécessaires pour la sécurité ne sont pas prévus.» Il a souligné qu'il n'entendait pas «faire courir de risques aux étudiants, aux enseignants, aux personnels qui y travaillent».
Réagissant à la décision du maire, la rectrice de l'académie de Toulouse, Nicole Belloubet-Fier, a rassuré hier les étudiants et les enseignants en déclarant que la rentrée aurait lieu normalement en septembre à l'université du Mirail et dans les autres établissements. Elle a rappelé