Près de 1 000 pompiers venus de toute la France ont été mobilisés pour venir à bout de l'incendie qui s'est déclenché en Ardèche dans la nuit de samedi à dimanche. En un peu plus de vingt-quatre heures, les flammes ont ravagé 1 600 hectares de forêts dans le nord-ouest du département, près d'Annonay. L'incendie a finalement été circonscrit hier dans la matinée, mais, compte tenu du risque d'orage, les équipes de secours restaient entièrement mobilisées. La priorité des pompiers demeure la zone d'habitation de la commune de Saint-Marcel-lès-Annonay. Quant aux 200 militaires également appelés en renfort, ils se chargent de débroussailler et de nettoyer les lieux. Dominique Voynet et Alain Richard, respectivement ministre de l'Environnement et de la Défense, étaient hier sur les lieux. Ils ont séparément rendu visite au PC des secours et aux militaires. Le département de l'Ardèche n'avait pas connu de telle catastrophe depuis plus de vingt ans, quand, en 1978, 1 800 hectares de forêts avaient brûlé. Mais, au cours des six dernières années, les surfaces dévastées ne dépassaient pas les 1 000 hectares par an. C'est un feu de camp mal éteint qui est à l'origine de cet incendie, selon les pompiers et la police. Les neuf jeunes qui avaient allumé le feu se sont présentés spontanément au commissariat hier matin. Les deux majeurs du groupe seront convoqués, en septembre, devant le tribunal correctionnel de Privas.
Par ailleurs, en Corse-du-Sud, deux hommes soupçonnés d'être à l'origine