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Libération

Une rentrée en ordre dispersée.

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Retour à l'école pour certains élèves passés à la semaine de quatre jours.
publié le 24 août 2000 à 3h39

Plusieurs milliers d'écoliers sont attendus ce matin pour une rentrée des classes «anticipée». Les enfants concernés sont tous scolarisés dans des communes qui ont adopté la semaine de quatre jours, avec la bénédiction de l'Education nationale. Pour rattraper le temps perdu, les élèves et leurs maîtres doivent en principe renoncer à quelques jours de vacances. Ainsi, en Haute-Saône et en Indre-et-Loire, les écoles qui rentrent ce matin, devancent de dix jours la rentrée officielle du 5 septembre. D'autres choisissent d'écourter les petites vacances. D'autres, plus nombreux, ont préféré répartir sur toute l'année les journées de rattrapage. Bref, chacun fait à peu près ce qui lui plaît.

Absentéisme. Depuis la signature des décrets de 1990 et 1991 qui donnent aux inspecteurs de l'Education nationale le pouvoir de modifier les calendriers scolaires, le jour de la rentrée des classes a cessé d'être un rendez-vous national. Dans l'académie d'Orléans, on rentre le 24 à Tours, le 25 à Bourges, le 28 à Châteauroux, le 31 à Blois et le 5 septembre à Chartres. Dans les communes du seul département des Yvelines, on a recensé une dizaine de calendriers scolaires différents.

Comme chaque année, les instituteurs doivent s'attendre à un fort taux d'absentéisme. L'expérience montre que les parents hésitent à écourter les vacances de toute la famille pour la rentrée du plus jeune. Car si les écoliers de Tours et de Vesoul sont attendus ce matin, les collégiens et les lycéens de ces villes ne l