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Libération

Tiberi, maire attentionné pour les «petits enfants» de Paris.

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Des aides sont prévues pour les gardes individuelles.
publié le 31 août 2000 à 3h51

Pour conclure son mandat, Tiberi soigne tout particulièrement la famille parisienne. A partir du 1er octobre, une allocation «Paris petit enfant» sera versée aux familles qui confient leurs enfants à des assistantes maternelles et à celles qui les font garder à domicile. Le conseil municipal a approuvé cette mesure le 26 avril, au terme d'un débat sur la politique «familiale et sociale» largement occulté par le tumulte qui entoure la mairie de Paris.

Bertrand Delanoë, président du groupe PS à l'Hôtel de Ville, n'avait alors pas manqué de relever que cette question arrivait à l'ordre du jour «onze mois avant la fin de la mandature», soupçonnant le maire, Jean Tiberi, de subordonner ses choix politiques au calendrier électoral. Il n'empêche: le leader socialiste parisien avait dû admettre que «quelques-unes des mesures envisagées vont dans le bon sens, et c'est notamment le cas de l'aide proposée pour favoriser le recours aux assistantes maternelles».

Egalité. Au nom du groupe communiste, Gisèle Moreau, avait estimé que tout cela «allait dans le sens d'une meilleure formation et d'un meilleur accueil des enfants». Selon leurs revenus, les parents des 8 000 enfants gardés par une assistante maternelle agréée bénéficieront d'une aide comprise entre 250 et 2 500 francs par mois. Pour Marie-Thérèse Hermange, adjointe (RPR), chargée des affaires sociales et de la famille, cette mesure permet de rétablir une égalité de traitement entre «les parents qui mettent leurs enfants en crèche