«Dans un article publié dans votre édition du 25 août 2000, page 17, figurent, sous la signature de Karl Laske, des affirmations, notamment dans votre appel de Une, qui portent une grave mise en cause de notre compagnie et de ses filiales.
«1 La société Rail Restauration, filiale de la Compagnie des Wagons-Lits, a effectivement, à deux reprises à l'automne 1999, fait appel aux
services de la société Body Security, et cela dans un cadre précis. Il s'agissait de missions de surveillance de nos sites et de protection de nos locaux et notre personnel.
«2 Comme nous l'avons précisé au journaliste, en réponse à ses questions lors d'un entretien téléphonique qui s'est déroulé le 23 août, nous réaffirmons formellement qu'aucun des faits relatés dans votre appel de une, à supposer qu'ils aient existé (filatures, micros
et caméras cachés, téléphones écoutés), n'ont été organisés ou missionnés par la Compagnie des Wagons-Lits.
«3 Après deux ans de travaux et discussions avec toutes les parties concernées par le dossier de modernisation de la restauration à bord des trains et faute de trouver un accord, le contrat de restauration avec la SNCF a été résilié le 29 mars dernier. Des négociations avec les partenaires sociaux ont repris courant juin avec l'accord de la SNCF et sous l'égide du ministère des Transports. Elles ont permis d'aboutir, après une consultation et un vote favorable d'une très large majorité du personnel, à un texte de modernisation négociée de la restauration ferrovi