La direction des Wagons-Lits (filiale à 100 % du groupe Accor) a diffusé à l'ensemble du personnel le droit de réponse qu'elle a adressé au journal Libération. Ce texte appelle plusieurs commentaires de la part de la CFDT.
«1 Wagons-Lits reconnaît avoir, à deux reprises, payé les services de cette entreprise très spéciale connue d'un petit cercle d'initiés, Body Security. La compagnie explique avoir utilisé les services de Body pour surveiller nos sites et protéger nos locaux, alors qu'elle confie depuis des années cette double mission à l'entreprise Arès. Wagons-Lits précise que c'est aussi pour surveiller nos personnels. Cette surveillance était-elle donc si particulière pour que l'équipe interne de sécurité, une dizaine de collègues connus et respectés de tous, soit doublée? Précisons que les salariés ont toujours respecté l'outil de travail, leurs collègues.
«2 "Aucun des faits relatés [...] (filature, photos, écoutes) n'ont été organisés ou missionnés par Wagons-Lits", précise la direction. Pourtant les hommes recrutés par Body ont reconnu avoir bel et bien été payés pour exécuter un travail de surveillance de ce type.
«3 La discussion entre la direction et les syndicats a été longue et compliquée, parce que le contrat qui lie le groupe Accor et la SNCF planifie la suppression de la subvention de la SNCF. Au final, ce contrat signifie moins d'emplois, moins d'activité, moins de services rendus aux voyageurs. Ce qui risque d'entraver la suite des négociations en cours, c