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Libération

Une rentrée bien rodée et apaisée.

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Elèves sans lycée, occupation d'écoles.. seuls quelques couacs restent à régler.
publié le 12 septembre 2000 à 4h13

La rentrée 2000 semble se passer nettement moins mal que les précédentes, quand les chefs d'établissement passaient leur mois de septembre à chercher des remplaçants aux profs manquants. Conséquence de la politique de déconcentration imposée par Claude Allègre, les recteurs ont obtenu dès juillet l'autorisation d'embaucher des non-titulaires pour remplacer les postes non pourvus. Une mesure bienvenue dans les académies d'Ile-de-France où la plupart des professeurs débutants obtiennent leur première affectation: les recteurs savent avant la rentrée que beaucoup d'entre eux ne se présenteront pas. Cette fois, ils ont pu anticiper.

Une mosaïque. Apparemment, le mécanisme a relativement bien fonctionné, même si on note quelques couacs. Dans le second degré, le Val-de-Marne s'échauffe. Selon certains parents, 500 élèves seraient sans affectation. Un chiffre ramené à «environ 350» par l'inspection académique, qui souligne par ailleurs qu'il ne s'agit pas d'un bloc homogène d'élèves sans lycée mais d'une mosaïque de situations.

Hier, les cas pendants de «28 élèves» de seconde devaient être réglés. Les autres devront attendre d'être reçus par «les 50 personnes mobilisées sur le dossier» à l'inspection. Il s'agirait majoritairement d'élèves qui n'ont pas obtenu une dérogation demandée, de candidats à l'entrée dans des BEP du secteur tertiaire déjà débordés, de multi-recalés au bac ou d'«élèves à problèmes».

Dans le premier degré, quelques occupations d'écoles et autres «classes sauvages