Après l'arrestation, vendredi à Bidart (Pyrénées-Atlantiques), de José Ignacio Arregui, 45 ans, présenté par la police espagnole comme «le chef d'ETA militaire», quinze personnes soupçonnées appartenir aux milieux nationalistes basques ont été interpellées samedi en soirée et dimanche par la police française, notamment à Bayonne et dans les Landes. Alors que les enquêteurs restaient discrets sur l'identité et le rôle présumé des Basques arrêtés, l'agence espagnole Vasco Press donnait les noms de quatre d'entre eux, de nationalité espagnole, et une description très précise de leur rôle supposé au sein d'ETA.
Ainsi, José Luis Turrillas, interpellé à Anglet, est considéré comme «chef de l'appareil logistique» d'ETA. Fonction que l'on a déjà prêtée à d'autres au gré des interpellations passées. Angel Picabea, lui, est présenté comme chef de la «structure de passage des armes et explosifs à la frontière franco-espagnole». Jesus Maria Zabala et Ignacio Santesteban, de leur côté, sont décrits comme «spécialistes des bombes commandées à distance». Au domicile de Santesteban, aurait été découvert un atelier de fabrication d'engins explosifs. A Bayonne, lors de cette même opération policière, plusieurs appartements ont été perquisitionnés, notamment celui d'une mère de deux adolescents. Selon l'AFP présente sur les lieux, les enquêteurs fouillaient le logement plan en main, à la recherche de caches éventuelles. Dans cette même ville, les enquêteurs auraient découvert un atelier de fals