Les automobilistes devraient faire aujourd'hui des économies d'essence. En ce vendredi, pour la troisième année consécutive, le ministère de l'Environnement organise la journée «En ville, sans ma voiture». Chacune des communes participantes a délimité un périmètre «significatif», qui sera interdit aux véhicules polluants classiques entre 7 heures du matin et 20 heures. Les transports en commun, les véhicules électriques et ceux utilisant du GPL (gaz de pétrole liquéfié) ou du GNV (gaz naturel de ville) et les vélos y seront en revanche les bienvenus. Objectif: convaincre l'opinion publique de la «nécessité d'une diminution de la voiture en ville». Cette année, 71 communes se sont associées à l'opération en France contre 66 l'année dernière. Et plus de 700 en Europe, dans les 15 pays de l'Union plus Chypre, Malte, l'Islande, Israël, la Pologne, la Hongrie, la Roumanie et la Slovaquie.
Investissement. En France, le ministère de l'Environnement a beau afficher sa satisfaction, le chiffre des villes partenaires serait en deçà de ses espérances. La journée sans voiture peine notamment à conquérir les villes les plus importantes, celles où les problèmes de circulation se posent avec le plus d'acuité. Si Lehaucourt, Audincourt ou Lisieux, dont on ne peut pas dire qu'elles soient célèbres pour leurs bouchons, se sont associées pour la première fois à l'opération, Bordeaux, Rennes, Toulouse, Strasbourg, Clermont-Ferrand ou Grenoble alors qu'elle était partenaire l'an dernier brille