Fausses notes, cafouillages et rencontres ratées. Le déroulement de la journée En ville, sans ma voiture, hier à Paris, a connu quelques dysfonctionnements. Que ce soit du côté de l'organisation, assurée par la mairie de Paris et la préfecture de police, ou de la récupération qu'ont tenté d'en faire les candidats à la succession de Jean Tiberi, à quelques mois des élections municipales. A 7 h 30, premier acte. Yves Contassot, candidat vert à la mairie de Paris, et une cinquantaine de militants se retrouvent porte de Pantin. Déployant une banderole sur laquelle est écrit: «Le tout-voiture ou notre santé: il faut choisir», ils vont filtrer pendant une bonne heure et demie le flot de voitures qui emprunte l'avenue Jean-Jaurès. Objectif: dénoncer les axes rouges, ces «autoroutes urbaines» où, le stationnement et les livraisons étant en principe interdits, les conducteurs battent des records de vitesse.
Carrefour périlleux. A 8 h 30, Bertrand Delanoë, candidat PS, et des militants socialistes plongent à leur tour dans les vapeurs d'essence. Postés au croisement de la rue d'Alésia et de la Tombe-Issoire, ils distribuent des tracts dénonçant la dangerosité du carrefour.
A 10 heures, premier gros cafouillage: depuis 8 heures du matin, un policier tente de bloquer la circulation rue de la Roquette. Mais les conducteurs parlementent tandis que le bouchon gagne la place de la République. «Je travaille là, j'ai un parking», plaide l'un. De justificatif? Point. «Mon fils habite là, il est