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Libération

le RPR de nouveau sous la menace.

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publié le 12 octobre 2000 à 5h18

Les rumeurs et les paris avaient donné l'instruction du juge Eric Halphen sur l'affaire de l'Opac, l'office HLM de Paris, comme, selon les variantes, totalement détruite ou partiellement mise en pièces. Au sein du RPR, on comptait beaucoup sur la chambre d'accusation de la cour d'Appel de Paris ­ qui a examiné ce dossier à la loupe ­ pour écarter le danger (judiciaire, s'entend) le plus sérieux menaçant Jacques Chirac.

Ce scénario ne s'est pas produit. Au contraire. L'essentiel de la procédure initiée en 1994 par le juge Eric Halphen ­ sur la base d'un dossier fiscal qui concernait à l'origine les fausses factures d'une entreprise de revêtements, la SAR ­ a été validé. La chambre d'accusation a annulé deux mises en examen, celles de Robert Pandraud, élu RPR du conseil régional d'Ile-de-France, et de l'un de ses collaborateurs, ainsi que toute la procédure relative à Michel Roussin, l'ancien ministre de la Coopération, qui était auparavant le directeur de cabinet de Jacques Chirac à la mairie.

Ces annulations portent sur des faits significatifs, mais ne concernent pas l'essentiel du dossier. Jean Tiberi, notamment, voit sa mise en examen pour complicité de trafic d'influence confirmée. Un coup très dur pour le maire de Paris, car le calendrier est sans pitié: le RPR a programmé l'examen de son exclusion pour ce soir. Il pouvait espérer franchir cette étape lavé du soupçon d'avoir trempé dans le trafic des marchés de l'Opac. C'est au contraire accablé qu'il devra affronter l'épr