L'école maternelle Andersen de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) a été la cible d'un mini-attentat de nuit qui laisse perplexes les policiers des Hauts-de-Seine. Jeudi à 22 h 30, une «bombe artisanale de faible puissance», qui avait été «positionnée» («et non pas jetée») bien au milieu, sous le portail latéral qui mène à la cantine, a explosé et endommagé la grille: barreaux sectionnés et serrure en éclats. Le laboratoire de la préfecture de police de Paris, qui a analysé les débris, a détecté une «petite masse d'un dérivé de dynamite» un explosif industriel, donc , équipée d'un système de mise à feu pyrotechnique et «professionnel».
Pas de vol, pas de revendication, ni tract ni inscription. Les enquêteurs ont interrogé tous les adultes de la maternelle, en quête d'une querelle de voisinage, d'une histoire privée ou d'une vengeance d'un père mécontent, en vain. Un enquêteur s'avoue bredouille: «Ce n'est pas la bombe du siècle, ce n'est pas la dynamite volée en Bretagne par les Basques d'ETA, certes. Mais c'est troublant. Qui en veut à cette petite école communale, non confessionnelle, qui n'a jamais fait parler d'elle?»
L'attaque sans mobile apparent a semé la panique chez les parents d'élèves. La directrice a griffonné à la hâte un petit mot: «Entrez comme d'habitude, ne stationnez pas dans la cour, quittez-la rapidement», scotché sur la grille, où quatre gros barreaux de fer tout neufs ont été soudés dès vendredi. A16 h 30, Lydia, qui vient chercher son fils de 5 ans, a pa