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Les cinq formes d'hépatite.

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publié le 2 novembre 2000 à 6h04

Hépatite A. 10 000 à 30 000 cas par an en France. Elle peut se transmettre de personne à personne, ou par les aliments et les eaux souillés. La pathologie est faible. Une forme plus sévère existe chez les personnes âgées. Un vaccin est disponible.

Hépatite B. On estime entre 3 000 et 6 000 nouveaux cas par an. Et il y aurait 150 000 personnes porteuses du virus en France (dans le monde plus de 300 millions). La transmission se fait par le sang, les rapports sexuels, et de la mère à l'enfant. Ce virus provoque chez 5 à 10% des personnes infectées des hépatites chroniques, avec le risque d'évolution en cancer. Elle cause la mort d'une centaine de personnes en France par an, plus d'un million dans le monde. Un vaccin est disponible.

Hépatite C. Près de 600 000 personnes seraient touchées en France, une sur trois ignore sa séropositivité. La transmission se fait par le sang. Il y aurait un très faible risque de transmission sexuelle et de transmission materno-foetale. Il y a eu beaucoup de cas de transmission par le biais d'actes médicaux. Dans 80 % des cas, l'infection devient chronique. Avec un risque d'évolution dans 20 % des cas. On estime qu'il y a entre 3 000 et 5 000 nouvelles contaminations par an, essentiellement chez les toxicomanes. Il n'y a pas de vaccin.

Hépatite E. Rare en France. Même transmission que le virus A.

Hépatite G. 2 à 3 % de la population serait infectée. Mais rien ne dit que le virus soit pathogène.

Puis, par ordre d'apparition chronologique, le TT virus en