Doutes sur les farines animales, sur les contrôles, sur le pouvoir contaminant des vertèbres: les interrogations qui s'accumulent sur la viande de boeuf provoquent des réponses à la fois multiples et désordonnées. Vendredi, trois arrondissements parisiens supplémentaires le IIIe, le VIe et le XVIIe ont à leur tour annoncé qu'ils supprimeraient la viande de boeuf des menus servis aux enfants dans les restaurants scolaires. La viande de boeuf est désormais interdite dans neuf arrondissements de la capitale: les IIIe, Ve, VIe, VIIe, XIe, XIIe, XIIIe, XIVe et XVIIe. Les caisses des écoles sont autonomes et libres de prendre ce type de mesure, et la mairie centrale n'a donné aucune directive.
Par ailleurs, le leader français des restaurants de viande grillée, Buffalo Grill, a décidé de ne pas attendre l'avis du gouvernement sur une éventuelle interdiction de la découpe des côtes de boeuf; elle devrait bannir de ses menus ce morceau, ainsi que les T-bone steaks, dès le milieu de la semaine prochaine. Les côtes de boeuf et les T-bones constituent deux parties du boeuf sur la quinzaine proposée dans les menus de la chaîne, qui devrait compter 220 établissements d'ici à la fin de l'année. La chaîne prend ainsi les devants, alors que l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) étudie toujours «les conditions de mise en oeuvre du retrait des colonnes vertébrales de bovins».
Aucune date avancée. «Il paraît difficile de maintenir la côte de boeuf dans son état actuel