Rome de notre correspondant
A la suite du naufrage du Ievoli Sun, le préfet maritime de la Manche a mis en demeure la société Marnavi et son assureur de sécuriser l'épave d'ici le 23 novembre. Propriétaire du navire, l'armateur napolitain Domenico Ievoli, qui devrait rencontrer le ministre des Transports Jean-Claude Gayssot demain, répond à cette injonction.
Quelles mesures entendez-vous prendre après la décision du préfet maritime ?
Avec notre assureur, nous venons de louer un navire anglais, le Northern Prince, spécialisé dans les opérations de recherches scientifiques et sous-marines. Il effectuera toutes les analyses pour vérifier l'état du Ievoli Sun et nous envisagerons quelles opérations effectuer pour empêcher toute pollution. Les autorités françaises seront, avec nos experts et ceux de notre assureur, à bord. Le Northern Prince sera sur la zone tant que la situation ne sera pas clarifiée.
Accepteriez-vous de collaborer avec Greenpeace ?
Nous pouvons travailler avec tout le monde. Je ne sais pas ce que décideront les autorités françaises. Nous avons été présents depuis le début du naufrage, nous avons toujours montré notre disponibilité à collaborer. Nous assumerons les coûts de l'opération. Nous sommes couverts par notre assurance pour n'importe quel risque. Nous n'excluons aucune hypothèse, que ce soit la tentative de remonter le Ievoli ou uniquement la cargaison. Nous entendons continuer à collaborer et nous évaluerons, avec les autorités françaises, les choix logiques