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«Ievoli Sun»: aucune trace de styrène

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Le «Neuwerk» a dressé un premier bilan satisfaisant.
publié le 8 novembre 2000 à 6h17

Rennes correspondance

Les précautions d'usage mises à part, les autorités maritimes ne cachent pas leur satisfaction au vu des dernières analyses effectuées dans la zone du naufrage du Ievoli Sun. Hormis cette cargaison de styrène qui gît toujours par 70 mètres de fond, tout baigne ou presque pour l'environnement. Le résultat des prélèvements atmosphériques réalisés par le navire allemand Neuwerk, capable de travailler à l'aplomb de l'épave en parfait confinement, est en tout cas on ne peut plus satisfaisant: pas la moindre trace de styrène ni autre «anomalie particulière» n'ont été décelées au-dessus du Ievoli Sun. Même constat pour les analyses effectuées à proximité et sur le continent, dans l'air et l'eau. Le styrène, qui s'est échappé après le naufrage, semble s'être littéralement volatilisé tandis que la ou les fuites se seraient (provisoirement?) taries.

Pour en avoir le coeur net, le Northern Prince, un navire britannique équipé d'un robot sous-marin télécommandé devrait rejoindre aujourd'hui le Neuwerk sur zone, après une courte escale à Cherbourg. Pour cette mission, les nouvelles sont aussi plutôt bonnes: les vents ont faibli et les creux en mer sont moins importants.

Cette conjoncture favorable ne fait pourtant pas que des heureux. La collaboration annoncée entre Greenpeace et les autorités semble ainsi dans l'impasse. «En dépit de notre offre technique et d'une volonté de contribuer à prévenir une pollution majeure, Greenpeace est contraint à l'inactivité du fait d