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Libération

L'armée mobilisée pour éliminer les farines

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Mission : trouver où les stocker avant de les brûler.
publié le 17 novembre 2000 à 6h41

L'administration est sur le pied de guerre. L'éradication des farines animales peut commencer. Hier, Jean-Paul Proust, chargé mardi par le Premier ministre Lionel Jospin d'une «mission interministérielle de coordination pour l'élimination des farines animales», a présenté son plan de campagne. A ses côtés à la tribune, trois membres de la mission dont le lieutenant-colonel Michel Bonavita, chargé des opérations d'urgence telles Vigipirate ou le plan Polmar au centre opérationnel interarmées.

Côté organisation, tout est paré. Les 95 préfets ont été mobilisés. Chacun devra constituer une cellule opérationnelle dont la mission la plus urgente sera de recenser les sites de stockage susceptibles d'accueillir les farines avant leur incinération. Au-dessus de ces cellules, 7 cellules de coordination situées dans les 7 zones de défense militaire. Au sommet: la mission interministérielle de Jean-Paul Proust. Egalement mobilisés, le monde agricole et les ministères dont celui de la Défense, à la recherche de hangars, entrepôts et casernes désaffectés. Pour quelle contenance? «La France produit 750 000 tonnes de farines animales par an, mais on a besoin de 4, 5, 6 mois de capacités de stockage», estimait hier Jean-Paul Proust. «L'armée cherche de quoi stocker environ 180 000 tonnes de farines», avançait le lieutenant-colonel Bonavita. Ces capacités sont-elles trouvées? Réponse dans le courant de la semaine prochaine.

Sécurité. Pour être retenus, ces sites doivent répondre à des condition