D'ici à 2003, tous les enseignants, du primaire au supérieur, disposeront d'un «bureau virtuel». Ils y accéderont via l'Internet, depuis leur établissement ou leur domicile s'ils sont connectés, après avoir tapé nom et mot de passe. Ce «bureau» personnalisable offrira des sources d'informations pédagogiques, des annuaires professionnels ou encore des forums, et pourra servir au stockage de documents privés ou destinés à être rendus publics.
Défi technique. Plus novateur peut-être, et sans équivalent dans le reste de l'Europe : l'enseignant trouvera également sur sa «cybertable de travail» un espace dit «i-PROF», présenté aujourd'hui au Salon de l'éducation, où seront concentrés tous les éléments de sa relation avec l'administration : dossier personnel, perspectives de carrière, possibilités de mutations, etc. Chacun pourra y dialoguer avec un «correspondant de gestion» attitré.
L'ensemble du projet présenté au Salon de l'éducation est l'une des plus grosses applications Internet jamais développées en France. Concernant à terme 800 000 personnes (l'ensemble des enseignants) et tirant parti de logiciels «libres» comme Linux ou Apache, il constitue un joli défi technique. Le chantier a été décidé en mai. Dès janvier, des premiers «bureaux virtuels» seront disponibles pour l'académie de Toulouse. En mars, «i-PROF» sera testé par 3 000 enseignants de l'académie de Versailles. Le grand démarrage est programmé pour la rentrée 2001, après évaluation des premiers usagers via des enquêt