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Libération

Détenus bretons pour le regroupement.

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Six députés PS s'inquiètent, d'autre part, de la santé d'un prisonnier.
publié le 23 novembre 2000 à 6h58

A l'image des détenus nationalistes basques et corses (1), dix indépendantistes bretons actuellement en détention provisoire pour le vol d'explosifs de Plévin, fin septembre 1999, ou l'attentat meurtrier contre le McDonald de Quévert, en avril 2000, réclament leur «regroupement» dans des «prisons bretonnes» et le statut de «prisonniers politiques».

Après Gaël Roblin, détenu à la Santé, qui a cessé sa grève de la faim le 28 octobre après 27 jours, Gérard Bernard, incarcéré à Fleury, observe un jeûne de protestation depuis le 1er novembre. Selon la «coordination antirépressive de Bretagne», le militant était malade avant d'entamer son mouvement, souffrant d'un problème thyroïdien auquel s'ajoute de la tachycardie ainsi qu'un taux excessif de glucose et de cholestérol. Le 28 novembre, ce sera au tour de Pascal Laize d'entrer en grève de la faim. Accidenté de la route, grièvement blessé aux rotules, il se déplace aujourd'hui à l'aide de béquilles et aucune date n'est arrêtée pour une opération chirurgicale que son médecin estimait nécessaire avant son incarcération.

Traitement inadapté. De leur côté, le 15 octobre, six députés PS de Bretagne ont écrit à la ministre de la Justice d'alors, Elisabeth Guigou, pour lui faire part des préoccupations de l'association Skoazell Vreizh (Secours breton) concernant l'état de santé d'Alain Solé, détenu depuis octobre 1999 dans le cadre de l'affaire de Plévin. Selon eux, le militant du mouvement Emgann (gauche indépendantiste), qui a fait un co