Louise-Yvonne Casetta, l'ex-directrice administrative du RPR, a été placée, une nouvelle fois, en garde à vue, hier, dans l'affaire des marchés de la région Ile-de-France. Une mauvaise surprise pour elle. Elle était encore tout sourire, mardi, en quittant du tribunal de Nanterre. Elle avait pu fêter sa relaxe dans le dossier du trucage de marchés publics de la ville de Paris. La «Cassette du RPR», qu'on devrait plutôt surnommer «l'Insubmersible», avait déjà échappé aux juges dans l'affaire des HLM de Paris et dans un autre dossier de fausses factures à Bourg-en-Bresse (Ain). Pour les juges qui s'intéressent au financement du RPR à Nanterre, Paris ou Créteil, la relaxe de Casetta tient du naufrage judiciaire.
Fantômes. Mais la voilà quand même repartie pour un tour. Après une perquisition à son bureau, une énième garde à vue dans les locaux de la PJ. Et toujours les mêmes questions. Car allez savoir pourquoi? , elle est toujours accusée par des chefs d'entreprise et jamais les mêmes d'avoir collecté des fonds pour le RPR. Ce qu'elle dément toujours. Cette fois en marge de l'attribution des marchés d'Ile-de-France, un total de travaux estimé à 28 milliards de francs. Dans les locaux de la PJ, d'autres fantômes l'ont rejointe, hier. Jean-Pierre Thomas, ancien trésorier du Parti républicain, quasi-héros des affaires de financement du PR dans les années 90, et Gérard Peybernès, ancien collecteur de fonds du PS, ont également été placés en garde à vue. Tous trois ont été mis