Elle pourrait être parfaite. Sans dérapages possibles et sans bruits de roulement. En cas de verglas, d'aquaplaning ou de bouchons, l'automobiliste en serait immédiatement avisé. Cette route futuriste et sûre était au centre des débats du cinquième Congrès de la route, qui s'est achevé, la semaine dernière, au Bourget. «Les problèmes techniques sont résolus dans bien des domaines, affirme Patrick Gandil, directeur des routes au ministère de l'Equipement. Maintenant, nous allons expérimenter quelques-unes de ces solutions, avant de les mettre en application.» L'affaire de deux ans. Le patron des chaussées françaises est venu au Bourget pour faire ses courses. Il en est reparti avec quelques kilos de documentation. «Surtout des solutions intégrant des nouvelles technologies.»
Caméras. Il a notamment rencontré cet inventeur, venu au congrès tout seul pour présenter ses microcaméras. Elles sont grandes comme le pouce et capables d'ausculter un gravillon sur la chaussée. Et de détecter s'il est sec, humide, trempé ou couvert de givre. La caméra prévient automatiquement le PC opérationnel en cas d'intempérie et les panneaux de signalisation sont activés pour prévenir les usagers. Pas de câbles électriques à poser, les minicaméras fonctionnent à l'énergie solaire. «En plus, les investissements pour ce type de matériel n'ont rien à voir avec ce que l'on nous proposait il y a quelques années encore, apprécie le patron des routes. C'est devenu tout à fait abordable.» 15 000 F pièce, to