La police judiciaire de Montpellier a interpellé, hier, dans les environs de Lodève (Hérault), deux hommes de 25 et 46 ans suspectés «d'avoir essayé d'aider Albert Foulcher dans sa fuite», et les a placés en garde à vue. Le plus âgé était détenu pour «coups et violences» à la maison d'arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone en même temps qu'Albert Foulcher en 1994.
Trace retrouvée. Un renseignement arrivé mercredi a aiguillé la police sur ces deux «amis» du fuyard qui, selon un enquêteur, se seraient contactés depuis le quadruple meurtre de Narbonne lundi. Ils auraient proposé à l'ex-assureur recherché «une résidence dans le coin». En début de soirée, une troisième personne, non identifiée, aurait été également mise en garde à vue.
C'est la première fois que la police retrouve la trace, du fugitif depuis la découverte, mardi à Sérignan, de sa Mercedes d'emprunt. Hasard ou non, l'adjoint à la sécurité du maire de Sérignan est un ancien gendarme qui a travaillé sur l'affaire d'André Meffray, retraité de l'assurance, en janvier 1993.
Pour cet assassinat, Albert Foulcher a été condamné, en juin et en son absence, à la perpétuité par la cour d'assises de Montpellier. Les enquêteurs protègent des «cibles potentielles» du fugitif juge, avocats, assureurs , persuadés que sa «liste noire» ne s'arrêtait pas à Patrick Herrero, enterré hier à Azille (Aude), et à Maurice Michaud, assureur à Narbonne.
Déguisement. Une perquisition a été menée hier dans ses bureaux, à la recherche d'indications s