«Je me suis rendu compte qu'il se passait quelque chose de grave. Elle s'est effondrée et elle a poussé un cri. Les spectateurs ont cru que ça faisait partie du numéro. Lorsqu'on a lancé un appel pour un médecin, le public s'est rendu compte que ce n'était pas du chiqué.» Dimanche soir, 18 heu res, les projecteurs éclairent une des dernières représentations du Festival mondial du cirque à Paris, sur la pelouse de Reuilly. Parmi les 5000 spectateurs, dans le public, il y a Robert Papin, président de l'Association du cirque et de la fête foraine, qui assiste au spectacle. Les fauves viennent de sortir de la piste. La suite du programme, c'est «The Grey arrow» (la flèche grise), lancers de couteaux et de flèches sur cible humaine. Troisième volet du numéro. Soudain, c'est le drame. La flèche man que sa cible, une orange placée sur la tête de Catherine, pour l'atteindre juste en dessous de l'oeil. L'artiste de 39 ans est aujourd'hui à l'hôpital. Son état est préoccupant. La flèche a traversé la boîte crânienne. Elle ne pourra être opérée avant une semaine. Le tireur, Alain, 51 ans, son mari à la ville, est «effondré». Selon Robert Papin, il a craqué en coulisse.
Précision. Personne ne s'explique l'accident. Robert Papin: «Il y a tellement de répétitions que ce genre de drame est rarissime. On a tellement l'habitude de les voir sortir indemnes. On ne sait pas comment cela a pu arriver, si sa femme survit, il donnera une explication. Actuellement,