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Libération

La FSU cherche l'esprit de symbiose.

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Son 3e congrès s'est ouvert hier à La Rochelle.
publié le 23 janvier 2001 à 22h05

La Rochelle envoyé spécial

Comment 19 syndicats et 180 000 adhérents, loin d'être unanimes sur tous les sujets, parviennent-ils à une vie commune? La réponse à cette question est l'enjeu du troisième congrès de la Fédération syndicale unitaire (FSU), qui s'est ouvert hier à La Rochelle. Il y a un an, au plus fort de la mobilisation anti-Allègre ­ «le non-débat éducatif parfait», déplore Nicole Geneix, secrétaire générale du Snuipp-FSU (majoritaire dans le primaire) ­, les syndicats ont fait taire leurs divisions et ont «vécu leur vie». Le Snes (majoritaire dans le secondaire) dans la lutte anti-Allègre. Le Snuipp (majoritaire dans le premier degré) dans des actions menées avec d'autres organisations. La FSU, en tant que telle, n'a pas pesé sur le débat.

«La Fédération pourrait être le lieu idéal d'une réflexion commune sur la pédagogie, assure Gisèle Jean, du Snes. Mais, pour l'instant, nous n'avons pas pris le temps d'avoir ces débats.» Pas le temps, ou pas l'énergie, selon certains. Que ce soit sur l'enseignement des langues, la formation des enseignants ou le collège, les clivages demeurent nombreux. La clarification semble néanmoins urgente, sept ans après la création de la FSU: «On peut vivre un moment avec une fédération qui ne porte pas de message fort, mais à long terme c'est une erreur», craint Nicole Geneix.

Les premières journées de ce congrès seront donc consacrées à plusieurs tables rondes sur l'enseignement et la pédagogie. Sans que personne n'imagine qu'il en sor