Menu
Libération

Les chances de retrouver les marins perdus diminuent.

Article réservé aux abonnés
Les recherches devaient continuer ce samedi.
par Guillaume PERRIER
publié le 10 février 2001 à 22h49

Les chances s'amenuisent de retrouver vivants les cinq marins-pêcheurs disparus jeudi soir au large des îles d'Houat et de Groix, à la suite du naufrage de leurs embarcations. Dans la zone du naufrage, les recherches ont continué après la tombée du jour, impliquant d'importants moyens humains et matériels. L'accident, survenu dans des conditions de très mauvaise mer, ne semble imputable ni aux équipages, très expérimentés, ni à leurs bateaux, en très bon état. Le vent de secteur sud soufflait à près de 75 km/h.

Détresse. Le Neptuna tout comme le Sandia étaient des coquilliers, de courtes embarcations d'environ 10 m spécialisées dans la pêche côtière à la coquille Saint-Jacques. Le premier, basé à Quiberon, opérait entre la presqu'île de Quiberon et l'île d'Houat. Le dernier contact établi par radio remonte à jeudi vers 18 heures. A bord du Neptuna se trouvaient Hervé Florent, âgé de 41 ans, président de la Commission des coquilles Saint-Jacques, ainsi que son matelot Arnaud Carn. Très connus à Quiberon, les deux hommes du Neptuna connaissaient parfaitement la zone du naufrage, composée de multiples îlots. «Les hommes ne sont pas harnachés. Il suffit qu'une drague s'accroche et qu'en même temps il y ait un gros coup de vent et de houle pour que le bateau chavire, puis coule à pic», explique-t-on au comité local des pêches de Quiberon.

Jeudi vers 20 heures, le Sandia a déclenché sa balise de détresse, alors qu'il effectuait le trajet entre La Trinité-sur-Mer et Lorient. Une fois