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Libération

Kouchner de nouveau en pleine Santé.

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Redevenu ministre depuis un mois, il achève son plan d'action pour l'année.
publié le 12 mars 2001 à 23h58

Depuis un mois, il est de retour. Et ça y est, la machine Kouchner est en place. Son cabinet est composé depuis la fin de la semaine dernière, et l'ancien administrateur de l'ONU au Kosovo met la dernière touche à son plan d'action pour les seize mois à venir. «On a un intervalle clair devant nous jusqu'à la présidentielle. A nous de le remplir au mieux», admet l'un de ses plus proches collaborateurs.

Bernard Kouchner a retrouvé le même bureau. Il est en forme. Pas peu fier: à peine rentré, il caracole en tête du hit-parade des membres du gouvernement les plus appréciés. Ravi aussi de ses nombreuses sorties pour la campagne municipale, où il a mesuré son aura. «Non seulement son long passage à Pristina l'a rassuré, mais il a pris du poids en termes d'image», remarque un autre ministre.

«Décalé». Pour autant, son atterrissage n'a pas été sans à-coups. Dans les premiers jours, certains de ses proches le trouvaient «décalé», voire «absent». Lui-même doutait, se disant qu'il aurait dû rester à Pristina jusqu'aux élections générales. En tout cas, le Kosovo l'occupe encore. Et il ne se passe pas un jour sans qu'il ait à intervenir ou à participer à un débat. «Maintenant, il est vraiment rentré», se rassure un directeur du ministère. Même si, parfois, Bernard Kouchner lâche encore: «J'ai l'impression de ne pas être parti. Les mêmes problèmes, les mêmes gens, les mêmes blocages.»

Devant lui, il retrouve deux grands dossiers législatifs: la révision des lois sur la bioéthique et la loi