Mobilisation générale con tre les inondations. Hier, la préfecture du Rhône a mis en place une cellule de crise pour regrouper et coordonner les services de gendarmerie, police, pompiers, Direction de la navigation et Météo-France qui gèrent les conséquences des crues de la Saône et, dans une moindre mesure, du Rhône.
D'autres préfectures, comme celles de la Seine-Maritime, de la Saône-et-Loire, de la Meuse, du Doubs, du Bas-Rhin et de l'Ile-de-France ont fait de même. Car il pleut sur une bonne partie de la France. Seul le Sud est épargné, des Pyrénées à la Méditerranée. Ailleurs, la pluie continuera à tomber aujourd'hui, et s'atténuera vendredi pour retomber dimanche et lundi. «Pas de répit pour les régions déjà touchées par la pluie», annonçait hier Météo-France sur son site Internet (1).
Résultat: des records de précipitations. A Besançon, en mars, il est tombé 257 mm d'eau alors que le record pour ce même mois était de 211 mm en 1914. Plus généralement, à la suite d'un automne et d'un hiver particulièrement pluvieux, l'est de la France a connu des précipitations deux à trois fois supérieures à la normale, les Alpes trois fois plus et la Bretagne une fois et demie.
Alertes. Or, qui dit pluies, dit rivières qui sortent des lits. «La situation est inquiétante pour les régions qui ont déjà subi des inondations», déclarait hier un porte-parole du ministère de l'Environnement. La succession de perturbations ayant empêché le soleil de s'installer, l'eau n'a pas pu s'évaporer. Ré