Les premières recherches entreprises dans le sous-sol de l'école Franklin-Roosevelt de Vincennes ont permis de déceler la présence de produits toxiques et cancérigènes (phorone, isophorone, phtallates), mais pas de traces radioactives. Une expertise de la Ddass et de l'INVS (Institut national de veille sanitaire) a conclu en juin 2000 que les informations collectées environnement de l'école et épidémiologie des maladies ne permettaient pas de suspecter un lien entre la fréquentation de l'école et la survenue des 4 cas de cancer (un de la parotide, un des testicules, et deux leucémies). Pourtant, d'après la Ligue contre le cancer, la moyenne nationale est de 14 cas de cancer pour 100 000 enfants de 0 à 4 ans.
La révélation, en mai, d'un cinquième cas (un enfant habitant près de l'ancien site industriel et décédé en novembre 2000) a relancé la suspicion. Un comité de suivi a été installé. Présidé par l'INVS, il étudie les demandes d'enquête émanant du collectif des parents d'élèves et des riverains. Un comité scientifique établira un programme d'études épidémiologiques et environnementales et auditionnera les experts. Une première enquête épidémiologique portant sur les mille enfants ayant fréquenté l'école depuis son ouverture en 1989 sera bientôt lancée auprès des services de cancérologie. Les résultats d'une étude portant sur l'état des terres superficielles, effectuée par l'Ineris (Institut national de l'environnement et des risques industriels), devraient être connus l