Toulouse de notre correspondant
Cette fois, c'est la défense qui a demandé le renvoi du procès. Le 7 mai, c'était le procureur de la République Marcel Bréard qui avait demandé son report. Le maire UDF de Toulouse, Philippe Douste-Blazy, et son immédiat prédécesseur, Guy Hersant, prévenus de détournement de fichier administratif à des fins électorales, attendront le 2 juillet pour que le tribunal correctionnel juge de leur cas. Il n'est pas sûr qu'ils en soient vraiment fâchés...
«Je n'accepte pas d'être traité comme un laquais, je ne suis pas le valet de la justice» : le bâtonnier Jean-Paul Cottin jure n'avoir demandé ce renvoi que pour de strictes considérations d'honneur. Le tribunal lui aurait manqué de «respect» en ne l'informant pas officiellement du programme de l'après-midi. «Nous savions évidement depuis le 7 mai que l'audience devait se tenir ce lundi», admet-il. Ce jour-là, le tribunal avait en effet décidé d'attendre l'avis de la chambre criminelle de la Cour de cassation sur un éventuel dépaysement du procès. Le bâtonnier Cottin s'est donc présenté à l'audience d'hier. Mais, assure-t-il, «uniquement pour prendre connaissance de l'avis en question. Non pas pour plaider dans la foulée», dans l'hypothèse, effectivement retenue, où le tribunal de Toulouse serait estimé compétent.
Le président Birgy a accepté un renvoi au 2 juillet mais au seul motif du «mauvais sort qui aurait pu être fait à la défense». Le premier coup, c'est l'accusation qui avait plaidé le cas de co