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Libération

La plage hisse ses pavillons

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Les «labels» de pollution sont moins nombreux: 69 communes du littoral sont sanctionnées, contre 84 l'an dernier.
publié le 21 juin 2001 à 1h19

Mieux vaut se baigner à la plage de Conleau à Vannes qu'à Fogéo à Arzon (Morbihan). Ces deux plages sont situées dans le golfe du même nom, mais la seconde s'est vu décerner un pavillon noir pour cause de débordement de ses systèmes d'assainissement, alors que la qualité des eaux de la première lui a valu un pavillon bleu.

Protestation. Mardi, la fondation Surfrider Europe a publié sa carte des pavillons noirs (1). Ce «label» stigmatise les plages présentant un problème récurrent de pollution. Pour les sélectionner, la fondation passe au crible les données scientifiques disponibles et en tire le classement des mauvais élèves. Les communes ainsi alignées n'ont d'autre solution que de protester, comme l'a fait hier la ville de La Rochelle dont le maire, Maxime Bono, conteste les analyses de Surfrider et menace de poursuivre la fondation en justice. Cette année, 69 pavillons noirs ont été décernés contre 84 en 2000, 91 en 1999 et 118 en 1998, signe que la situation s'améliore.

Hier, la Fondation pour l'éducation à l'environnement en Europe (FEEE) a décerné ses pavillons bleus d'Europe (2). Mais son système de sélection est différent de celui de Surfrider : pour pouvoir concourir, les communes doivent être candidates. Par ailleurs, les pavillons bleus récompensent un souci global de l'environnement maritime : de la gestion des déchets à la protection des espaces naturels en passant par la propreté de l'eau et du sable. Cette année, 126 communes, soit 425 plages, et 85 ports de pla