Toulouse envoyé spécial

Aide à l'accession à la propriété des familles modestes, tentative d'amener de la mixité sociale dans les quartiers classés en ZUS (zone urbaine sensible) et augmentation du rythme des démolitions des tours et des barres dans les quartiers d'habitat social. Vendredi, la secrétaire d'Etat au Logement, Marie-Noëlle Lienemann, a multiplié les annonces devant les organismes de HLM réunis en congrès à Toulouse.

La ministre n'est pas venue les mains vides: les crédits destinés à subventionner les démolitions de grands ensembles sont multipliés par deux, passant de 270 millions de francs cette année à 500 millions en 2002.

Elle a également annoncé une aide en faveur des organismes de HLM pour qu'ils établissent des «plans de patrimoine sur dix ans» en identifiant clairement les immeubles qui doivent être démolis, et ceux pour lesquels de simples réparations suffiront. Car, faute d'un diagnostic patrimonial et urbain précis, la situation vire parfois au gaspillage. «Aujourd'hui, on est obligé de réhabiliter des HLM qui ont fait l'objet de travaux importants il y a quatre ou cinq ans. Dans d'autres cas, face à l'échec de la réhabilitation, on finit par démolir», a-t-elle constaté.

Doutes. Un tiers des 3,8 millions de logements sociaux se situent dans des ZUS, et les professionnels des HLM considèrent qu'il faudra en démolir un demi-million sur une trentaine d'années pour recon quérir ces quartiers. Dès l'an prochain, le rythme des des tructions devrait donc être a