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Droit de réponse

Droit de réponse.

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publié le 4 août 2001 à 0h20

L'article que vous m'avez consacré dans votre édition du 13 février 2001 contient tant d'inexactitudes et de commentaires déplaisants à mon sujet que je me vois dans l'obligation d'apporter les précisions suivantes.

Je ne suis qu'un forain et un militant de la cause des forains, et rien d'autre. Je ne suis en rien à bout et il n'y a aucune défaite foraine, au contraire puisque j'exerce un métier traditionnel, aimé du grand public, et que nos manèges et attractions n'ont jamais été aussi beaux et lumineux.

Vous m'avez trouvé un «domaine» dans l'Essonne. Le seul que je connaisse appartient à ceux que vous présentez comme mes ennemis, la famille Laperre, qui y possède une propriété d'une vingtaine d'hectares. Pour ma part, je réside dans le Val-de-Marne, sur un espace beaucoup plus modeste de 2 000 m2.

Puisque vous affirmez que «personne ne sait d'où vient l'argent», sachez qu'à force de distiller ce type de suspicion, des enquêtes ont été menées sans jamais rien déceler d'anormal et de répréhensible, au point que l'administration fiscale vient de conclure par une absence de redressement. Faut-il considérer que, travaillant depuis quarante-cinq ans, souvent près de dix-huit heures par jour, sept jours sur sept, je ne peux qu'être suspect à posséder un patrimoine, comme bien des Français à la veille de leur retraite.

S'agissant de ma «biographie», que vous dites changeante, mon père a été effectivement déporté et ma mère est morte à Maisons-Alfort, tuée par le seul V2 tiré sur Paris