A la suite d'un article paru le 17 juillet, annoncé en première page «Erignac, la piste immobilière» et titré page 12 «La vendetta, une piste oubliée», Jean-Hughes Colonna nous a fait parvenir ce droit de réponse:
«Il ne s'agit pas d'une nouvelle piste vers les assassins du préfet Erignac mais de la narration du mobile qui aurait pu conduire mon fils Yvan à commettre un tel meurtre. L'hypothèse n'est pas même pas envisagée de son innocence. «Le choix de la cible» aurait été fait au mois de janvier 1998 dans une paillote qui aurait pu appartenir à mon second fils. J'aurais été directement à l'origine de l'assassinat pour avoir eu un pseudo-conflit avec le préfet. Le mobile ne serait plus politique mais crapuleux. Cette thèse est odieuse.
«J'affirme catégoriquement: que, contrairement à ce qui est écrit, ce terrain ne m'appartenait pas en propre mais en indivision avec deux autres propriétaires dont la volonté de vendre avait emporté ma décision; qu'au grand jamais je n'ai imaginé, même un seul instant, imputer à la personne de M. Erignac le refus de délivrance d'un permis de construire, et si j'ai pu faire, en juin 1997 soit huit mois avant l'attentat une démarche auprès du préfet, ce fut par devoir de loyauté contractuelle à l'égard de deux étrangers victimes d'un refus de permis de construire après qu'un certificat d'urbanisme positif leur eut permis l'achat régulier du terrain. Il est scandaleux d'écrire qu'il ait pu exister un lien, aussi ténu soit-il, entre ce pseudo-a