Trois responsables du Club Méditerranée sont poursuivis pour homicide involontaire, après la mort d'un enfant français dans une piscine d'un village du club proche de Nea Makri, au nord-est d'Athènes. Samedi après-midi, Axel Blin, 7 ans, a été aspiré par une bouche d'évacuation d'eau alors qu'il se baignait dans un bassin d'une profondeur de 40 cm. Il semble avoir été bloqué sous l'eau sur le dos. Trois touristes ont essayé de lui venir en aide, en vain. Hier, un procureur grec a lancé des poursuites contre le directeur des clubs situés en Grèce, Olivier Bergeret, le responsable grec de la piscine, Yannis Dimarélis, qui a été arrêté, et un responsable français chargé de l'entretien du lieu. Le magistrat a confié le dossier à un juge d'instruction pour procéder aux inculpations.

«Normes grecques». Si le PDG du club Méditerranée, Philippe Bourguignon, s'était déclaré dimanche soir «absolument abasourdi» par la mort de l'enfant, la direction du club n'avait, hier en début de soirée, donné aucune explication sur les causes de l'accident. «Ce qu'il convient de voir de manière interne, c'est si toutes les procédures étaient en place, après, ce sera aux autorités judiciaires et de police grecques d'avoir leurs conclusions.» «En tout cas, la piscine correspondait aux normes grecques», a pour sa part assuré le chef de village, Sylvain Berberet-Girardin. Deux psychologues ont été dépêchés dimanche par le Club Med, pour venir en aide aux enfants témoins de la scène. Les autres GM (genti