Mardi dernier a été un jour très prisé par les mauvais garçons. Au lendemain de la mise en place de vigiles devant les agences de la Caisse d'épargne du nord de la région Ile-de-France, suite au hold-up sanglant de Cergy-Pontoise (trois morts), au moins trois attaques à main armée ont été relevées en France ce jour-là par les agences de presse. A l'ouverture du bureau de poste d'Emerainville, près de Meaux (Seine-et-Marne), une tentative de braquage solitaire échoue. A Villejuif (Val-de-Marne), ce sont deux hommes qui attaquent une succursale de la Société générale. Armés, à visages découverts, ils se font remettre 200 000 francs (30 000 euros). Au même moment, deux hommes s'en prennent au bureau de poste de l'aérogare 2 de Roissy, emportant la recette.
Le lendemain, à Albi (Tarn), ce sont trois hommes qui braquent un supermarché Leader Price, s'enfuyant avec le contenu de plusieurs caisses. Survient ensuite l'attaque d'un magasin à Porcheville (Yvelines), d'une pharmacie à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), et, hier matin, à Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne), trois cagoulés attaquent le bureau de poste pour plus de 300 000 francs (45 735 euros).
Mis bout à bout, ces faits constituent une véritable litanie. Et s'il est encore trop tôt pour se demander si, véritablement, cet été aura été marqué par une aggravation spectaculaire de la délinquance violente, les statistiques obtenues auprès des préfectures de la couronne parisienne font état, selon l'Agence France Presse, d'une «au