Deux nouveaux responsables du Club Méditerranée ont été inculpés hier en Grèce «d'homicide volontaire avec éventuelle préméditation», après la mort d'un garçon de 7 ans, le 18 août. L'enfant avait été aspiré par une bouche d'évacuation de la pataugeoire du club Athénia, près d'Athènes. Après le responsable grec de la piscine, Yannis Dimarélis, pour le moment laissé en liberté, c'est donc au tour des Français: le chef du village Athénia, Sylvain Barberet-Girardin, et le responsable de la maintenance, Alain Gille. En droit grec, leur inculpation ne signifie pas qu'ils sont accusés d'assassinat, mais que les inculpés devaient savoir «qu'il y avait une sérieuse éventualité qu'un décès soit provoqué par une action ou par une omission», précise l'un de leurs avocats.
Plusieurs convocations devant le juge d'instruction devraient bientôt avoir lieu: dès demain pour deux employés grecs chargés de l'entretien de la piscine, mercredi midi pour le directeur du Club pour la Grèce, Olivier Bergeret, déjà inculpé le 20 août pour homicide involontaire. Le PDG du groupe, Philippe Bourguignon, avait annoncé lundi la fermeture le 2 septembre du village Athénia, «les équipes ne pouvant plus travailler dans la sérénité». Pour le moment, la direction française du Club Med déclare «ne pouvoir commenter publiquement» l'aggravation des charges pesant sur ses responsables «à ce stade de la procédure et compte tenu des règles de confidentialité», et assure avoir demandé aux avocats des Français «d'assu