Quatre syndicats (CFDT, SNCH, Unsa et CFE-CGC) sur huit ont signé hier le protocole d'accord national pour la mise en place des 35 heures à l'hôpital public. Les quatre autres syndicats (CGT, FO, CFTC et Sud) de la fonction publique hospitalière n'ont pas signé l'accord. La CFDT, qui arrive en deuxième position parmi les fédérations représentatives des personnels hospitaliers (29 % des voix aux dernières élections professionnelles), derrière la CGT (30 %) et avant FO (24,5 %), était représentée dans cette négociation par François Chérèque, qui doit succéder au printemps à Nicole Notat. La ministre de l'Emploi et de la Solidarité, Elisabeth Guigou, a souligné hier, juste après la signature, que l'accord représentait «jusqu'à 20 jours de congé supplémentaires» pour les agents et que «45 000 emplois vont être créés, dont 80 % seront pourvus en 2002 et 2003, et le solde en 2004, pour assurer notamment le passage du temps de travail de nuit à 32 h30 hebdomadaires». Les syndicats non signataires avaient appelé au même moment à des manifestations contre l'accord. Elles ont rassemblé 7000 personnes à Paris, 2000 à Marseille, et quelques centaines dans d'autres villes comme Lyon et Nantes.
Pour entrer effectivement en application, la réduction du temps de travail à l'hôpital doit encore faire l'objet de protocoles locaux, en particulier à l'Assistance publique de Paris et dans les grands CHU. Du côté des médecins, la négociation avec les organisations de praticiens hospitaliers n'a to