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Droit de réponse

Droit de réponse.

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publié le 10 novembre 2001 à 1h35

Droit de réponse de monsieur Roger Marion à l'article publié le 25 septembre 2001 sous le titre «Des coups de filet qui tombent à pic. Le commissaire Marion a-t-il ordonné les arrestations de Corses et de Basques pour redorer son blason?».

«Pour la correcte information de vos lecteurs, je me dois de répondre à l'article de Patricia Tourancheau publié en page 22 de votre édition du 25 septembre 2001.

Il y est en effet insinué, d'une part, que je pourrais être l'auteur d'une "fuite" ayant permis à l'un des suspects islamistes d'échapper à la justice et, d'autre part, que j'aurais décidé dans l'urgence de faire procéder à diverses arrestations de suspects terroristes basques et corses par seul opportunisme et pour "redorer mon blason". Ces allégations sont totalement infondées et développées à partir de fausses informations. Je déplore que le rédacteur de cet article, qui m'a pourtant cité à treize reprises, n'ait même pas tenté de m'entendre.

En premier lieu, il est inexact d'affirmer que je serais exclu par la justice des enquêtes sur le terrorisme international et critiqué dans mon "management" de la division nationale antiterroriste (Dnat). En effet, en ma qualité de directeur adjoint de la police judiciaire, je ne suis fonctionnellement ni destinataire des délégations judiciaires, ni en charge du "management" de la Dnat.

En second lieu, je ne suis en aucune manière à l'origine de la décision de procéder aux interpellations de neuf personnes dans le cadre de l'enquête sur le me