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Niveau scolaire: Pays cancres et bons élèves

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Mauvais réveils après une étude de l'OCDE portant sur 250 000 élèves de 32 Etats.
publié le 7 janvier 2002 à 21h36

L'ambition est immense. Le «programme international pour le suivi des acquis des élèves» (Pisa) prétend évaluer et comparer l'efficacité des systèmes éducatifs d'une trentaine de pays. Les premiers résultats ont été rendus publics le mois dernier sous forme de palmarès par l'OCDE (Organisation de coopération et développement économiques), commanditaire de ce projet. Les mieux notés, comme la Finlande et le Canada, sont enthousiastes tandis que les moins bons, notamment l'Allemagne, ne cachent pas leur consternation. Avec ses résultats plutôt moyens, la France reste discrète et fait valoir des réserves méthodologiques. D'autres évaluations seront réalisées en 2003 puis en 2006. L'OCDE assure que le Pisa doit aider les pays à «repérer leurs points forts et leurs points faibles», ce qui leur permettra «d'améliorer les programmes d'enseignement et de mieux cibler les projets pédagogiques».

«Ecole européenne». L'organisation internationale, dont la raison d'être est de promouvoir «une saine expansion économique», tient pour acquis que la mondialisation débouchera sur une harmonisation des politiques éducatives. Et cette question n'occupe pas seulement les militants d'un libéralisme pur et dur: aujourd'hui, à la Sorbonne, Jack Lang ouvre un colloque sur «l'enseignement des mathématiques dans les écoles élémentaires d'Europe». Dans l'entourage du ministre, on précise qu'il s'agit de lancer une réflexion sur ce que pourrait être «une école européenne».

A quel niveau de connaissance et