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Libération

Stations d'été à rénover

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A l'image des cités, les barres balnéaires du Roussillon souffrent de vétusté.
publié le 15 janvier 2002 à 21h41

Montpellier correspondance

Faudra-t-il dynamiter des pyramides à La Grande-Motte, des barres à Cap-d'Agde, ou des immeubles à Gruissan comme on l'a fait à La Courneuve? François-Xavier Leuret, délégué régional du Pact-Aquitaine (mouvement pour l'amélioration de l'habitat), pense que oui. Il l'a dit sans ménagement aux élus de La Grande-Motte, qui lui avaient demandé une étude sur le patrimoine immobilier de la station: «Les problématiques de requalification des stations touristiques du Languedoc-Roussillon sont celles des grands ensembles ou des quartiers anciens.» Dans le Palais des congrès de La Grande-Motte, rempli vendredi dernier à ras bord pour un colloque sur «L'avenir des villes balnéaires du Languedoc-Roussillon», ce diagnostic a produit un effet certain sur les copropriétaires et les élus du littoral présents.

Plaintes pêle-mêle. Tout le monde s'est lâché. «Où peut-on trouver à La Grande-Motte une place sympa pour prendre un pot?», lance une habitante de la station. «Dans nos résidences, on a 25 % d'impayés et on ne trouve pas de majorité pour lancer des travaux», désespèrent des présidents de conseils syndicaux. «Pourquoi ne trouve-t-on ni climatisation ni piscine dans les résidences du Languedoc quand toutes celles d'Espagne en sont équipées?», relance un autre. «Qu'est-ce qu'on fait des rues de Gruissan dont les immeubles offrent pour façades des garages?», demande un Parisien propriétaire d'un appartement. «Cap-d'Agde, c'est autant de lits que la Tunisie tout ent