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Libération

Le fils Schuller fait chou blanc auprès de la police

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Ses révélations ont été considérées comme imprécises.
publié le 24 janvier 2002 à 21h47

Pourquoi n'a-t-on pas réagi plus vite au ministère de l'Intérieur pour retrouver Didier Schuller, alors que son fils venait de faire des déclarations étonnantes sur le lieu de l'exil de son père en République dominicaine? Les réponses, Place Beauvau, restent assez approximatives. On y explique que les propos tenus par Antoine Schuller n'étaient pas assez précis; le ministère aurait aussi été inquiété par l'allure rocambolesque, voire un peu délirante, de ces révélations et leur contexte: la présence de Marie Laforêt, actrice et chanteuse, derrière le fils Schuller et celle de Christian Cotten, psychothérapeute officiellement, mais surtout militant actif en faveur de la liberté des sectes et animateur du mouvement Politique de vie. Ces explications ont d'ailleurs été reprises dans un communiqué officiel des RG, mercredi.

Rendez-vous. Pour «alerter» les autorités françaises sur son père, ancien conseiller général RPR, recherché dans le cadre de l'affaire de l'office HLM des Hauts-de-Seine, proche du tandem Patrick Balkany-Charles Pasqua, Antoine Schuller a été soigneusement géré. Le contact avec la Direction centrale des renseignements généraux (DCRG) emprunte d'abord le chemin de la Nièvre. Jean-Paul Guillaume, le journaliste chargé par Cotten de la «médiatisation» de l'affaire, prend contact avec un capitaine des RG locaux, puis est aiguillé sur un jeune commissaire de la DCRG. Rendez-vous est pris le 17 décembre. La réunion est assez longue, mais débouche sur une courte et p