Les opposants aux projets d'aménagement des rythmes scolaires manifestent aujourd'hui à Paris devant l'Hôtel de Ville. Plusieurs syndicats d'instituteurs appellent à la grève pour le «retrait définitif» des propositions présentées par le recteur. Le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, est favorable à une nouvelle organisation des temps scolaires et périscolaires.
Ne regrettez-vous pas de vous être engagé dans cette réforme, manifestement très controversée ?
Pas du tout. L'organisation actuelle est critiquée depuis des années. Pendant la campagne, moment privilégié de discussion avec les Parisiens, il y avait consensus : partout on me demandait de modifier les rythmes scolaires. Je l'ai donc pris en compte dans mes engagements.
Pourquoi faut-il changer ?
Parce que le rythme de la ville a changé. A-t-on vraiment compris que 40 % des familles parisiennes sont recomposées ? De nombreux parents n'ont que le week-end pour voir leurs enfants. Ils sont évidemment favorables à une libération du samedi matin. Que la mise en oeuvre soit difficile, c'est incontestable. Mais il serait vraiment dommage de passer à côté d'une évolution nécessaire et attendue.
Quelles sont les attentes des Parisiens ?
Indépendamment de l'organisation de la semaine, il existe une insatisfaction très forte sur l'offre d'activités périscolaires. Et sur ce point, nous avons décidé d'agir, qu'il y ait ou non une réforme des rythmes scolaires.
Pourquoi est-il si difficile de trouver une solution qui s'impose au nom de