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Libération

A Vaulx-en-Velin, un maire qui y croit

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Il souligne les améliorations concrètes dans sa commune.
publié le 26 février 2002 à 22h24

Lyon de notre correspondant

Maurice Charrier (DVG) est maire de Vaulx-en-Velin (Rhône) depuis bientôt douze ans. Et le jugement qu'il porte sur la politique de la Ville est infiniment moins sévère que le rapport de la Cour des comptes. Quand on lui demande, concrètement, à quoi cette politique a servi chez lui, il ne sait par quoi commencer. Les transformations ont été trop nombreuses. Puis il cite deux quartiers totalement requalifiés, un centre-ville recréé, le quart des logements de la ville refaits, le soutien accru aux centres sociaux, les équipements de proximité, les 23 % d'emplois créés en deux ans dans la zone franche...

Sondage. Les critiques de la Cour des comptes l'agacent. «L'évaluation, je la fais quand les assemblées sont pleines d'habitants, et que ceux qui vivent dans un quartier qui va être requalifié demandent qu'on fasse chez eux ce qui a été réussi dans le quartier d'à côté.» Il cite un sondage, «réalisé par un organisme indépendant», selon lequel «85 % des habitants» d'une cité réhabilitée «déclarent y vivre mieux». Et note que dans un quartier reconstruit, il reçoit trois demandes par logement vide, contre aucune dans les cités à refaire.

Leviers. A Vaulx, lorsqu'un quartier se redresse, l'effort porte à la fois sur le bâti, le social, la culture, les loisirs, etc. Mais pour la Cour des comptes, cette évolution, généralisée en France à partir de 1999, rend l'intervention publique «indéchiffrable». Maurice Charrier ne voit pas où est le problème: «Ce qui c