«Une sorte de Quartier latin», un «esprit Montagne-Sainte-Geneviève», où la vie étudiante s'entremêle avec les autres fonctions de la cité. Et surtout pas «une université blockhaus. Mais un campus qui a ses pieds dans la ville, où les étudiants côtoient les habitants du quartier ou les employés des bureaux voisins». Michel Delamar, président de l'université de Paris-VII, a fait marcher les imaginations hier, en promenant la presse à Tolbiac, sur les lieux de la future université Paris Rive gauche, où Paris-VII emménagera. Les premiers étudiants devraient arriver à la rentrée 2004 dans cet ensemble de quatre bâtiments, dont les architectes lauréats ont été annoncés hier. Leurs travaux, exposés à l'Institut français d'architecture (IFA), s'inscriront dans la trame du secteur imaginée par Christian de Portzamparc, faite d'îlots bâtis ouverts et d'un réseau de rues resserré (lire ci-dessous).
«Sacrifiée». Ce sera le plus grand site universitaire construit à Paris depuis l'achèvement du campus de Jussieu au début des années 1970. Dans l'intervalle, pour faire face à l'accroissement continu des effectifs étudiants, les facs parisiennes ont dû rechercher des locaux un peu partout, pas spécialement conçus pour l'enseignement. Lors de la présentation des projets à l'IFA, le ministre de l'Education nationale, Jack Lang, ne s'est pas privé d'un petit propos de campagne en soulignant hier la responsabilité de l'ancien maire de Paris, Jacques Chirac, dans ce bricolage permanent: «L'univer