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Libération

«Un Quasimodo de béton»

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publié le 1er mars 2002 à 22h27

Deux neufs, deux vieux: à l'est de la Bibliothèque nationale de France, la nouvelle université Paris-VII occupera quelque 80 000 m2, répartis en quatre édifices. Deux constructions nouvelles et deux immeubles réhabilités et restructurés pour l'occasion, la Halle aux farines et les Grands Moulins de Paris.

Bourrage imposé. Côté bâtiments neufs, on peut dès aujourd'hui apprécier, sur plans, les projets conçus par le cabinet Chaix et Morel pour la future UFR de physique et par l'équipe François Chochon-Laurent Pierre pour l'institut Jacques-Monod et l'UFR de biologie (1). Deux créations qui ne seront pas livrées avant la rentrée 2005. Ce sont donc les deux réhabilitations, dotées de «coques» bien visibles sur place et de maquettes parlantes à l'Institut français d'architecture, qui mobiliseront le plus facilement l'attention du public. Ce sont elles, également, qui devraient être le plus rapidement achevées, à la rentrée 2004.

La première, noyau du pôle universitaire, a été remportée par l'architecte Rudy Ricciotti. A lui de traiter le bâtiment des Grands Moulins de Paris (35 000 m2), construit entre 1917 et 1921 par l'architecte Georges Wybo, désaffecté depuis 1997. «Un Quasimodo de béton, dont le toit essaie de se donner un look à la Mansart», dit de lui l'architecte, qui a opté pour une réhabilitation «sans gesticulation». Respect du bâti existant et organisation intérieure par «vastes plateaux» traversants ont présidé à l'intégration d'un «programme très chargé». Derrière la