Marseille
de notre correspondant
Après plusieurs semaines de mobilisation, les parents d'élèves marseillais des écoles expérimentant l'aménagement des rythmes scolaires (ARS) avec deux après-midis libérés par semaine ont réussi à sauver l'essentiel. Mardi, l'inspecteur d'académie Francis Poux s'est engagé, devant les directeurs des dix-sept écoles concernées, à maintenir ce calendrier scolaire, moyennant quelques arrangements, et à condition que l'Etat assure une partie du financement. «Le calendrier scolaire n'est pas un problème», a confirmé hier Francis Poux, mettant fin au projet de l'inspection qui envisageait de faire revenir les écoles ARS au modèle commun.
Lancé en 1996, à l'initiative du ministre de la Jeunesse et des Sports Guy Drut (1), le système consiste à travailler du lundi au vendredi (mercredi matin compris), avec deux après-midi libres, consacrés à des activités diverses confiées à des animateurs. L'horaire hebdomadaire étant abaissé à vingt-trois heures au lieu de vingt-six, les vacances de février et d'été sont écourtées.
Moins de fatigue. Le projet a vu le jour à l'école des Flamants, dans le XIVe arrondissement, un quartier classé en ZEP, où il s'agissait de «donner plus à ceux qui ont moins», selon son directeur, Maurice Gouyache. Ainsi, les enfants ont eu accès à «des activités auxquelles ils ne pouvaient pas accéder car trop onéreuses», estime Marie-Claire Madrane, parente d'élèves : théâtre, radio, photo, escalade, tir à l'arc, poney, planche à voi